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Est-il possible de retarder ses règles?

retarder ses règles

Souvent, les règles sont synonyme de douleur, gêne et inconfort. Elles peuvent causer des maux de ventre, des crampes, des migraines, et peuvent également provoquer un état de fatigue non négligeable. Dans certains cas, les règles peuvent même obliger la femme à garder le lit plusieurs jours. Si la femme est bien réglée ou prend une contraception du type pilule, il est facile de prévoir leur arrivée longtemps à l’avance.

Mais malgré cela, il peut arriver qu’elles soient prévues à un mauvais moment : lors de la semaine de vacances à la mer, lors d’un événement important, d’un déplacement à l’étranger, le jour de son mariage… Les raisons pour vouloir retarder les règles peuvent être multiples. Est-il réellement possible de retarder ses règles ? La réponse est oui. Il existe des petits procédés naturels qui peuvent aider leur retardement, mais cela n’est toutefois pas une science exacte. Dans certains cas, le recours à un médicament prescrit par un gynécologue peut être nécessaire.

L’alimentation

Lorsque l’on souhaite décaler l’arrivée de ses règles, il est conseillé de miser sur certains aliments qui favoriseraient le retard de celles-ci, notamment les lentilles et le vinaigre. Il est cependant préférable que les lentilles soient bien ramollies dans de l’huile de friture et il est vivement conseillé de les mixer afin de pouvoir les consommer sous forme de soupe. Il est recommandé d’en consommer chaque jour pendant au moins une semaine avant l’arrivée prévue des règles. En ce qui concerne le vinaigre, on peut dissoudre quatre cuillères à café dans de l’eau et boire ce mélange trois fois par jour pour une meilleure efficacité.

En revanche, si certains aliments sont à privilégier, d’autres sont fortement déconseillés. Il est notamment déconseillé de consommer certains aliments qui seraient facteurs de déclanchement de menstrues, tels que par exemple les épices. Le poivre, le piment, l’ail, le curcuma, le paprika, le gingembre ou encore le safran sont donc à proscrire. De plus, certains fruits et légumes riches en vitamine C sont également à éviter quelques jours avant l’arrivée des règles si l’on souhaite les retarder : la tomate, le kiwi, le brocoli, la papaye, le poivron et les agrumes. D’autres aliments, tels que la mangue, l’ananas, les dattes et le sésame, sont connus pour augmenter la température corporelle. Ils sont donc également à éviter dans ce cas.

Le sport

La pratique intense d’une activité sportive a également un impact non négligeable sur l’équilibre hormonal. L’explication est simple : celle-ci fait baisser le taux d’œstrogène dans le corps, ce qui est la cause d’un retard possible de règles chez la femme.

Par exemple, les femmes sportives de haut niveau ont rarement leurs règles au moment des compétitions. Leurs entrainements intensifs avant la compétition leur permet de les retarder. Cependant, ce phénomène est également renforcé par le stress ressenti sur cette période.

Le stress

Le stress est connu pour être un facteur de retard des règles. En effet, il n’est pas rare lorsque la femme est surmenée, fatiguée, qu’elle subit une grande pression au sein de son travail, ou qu’elle subit des problèmes sur le plan personnel, que ses règles soient retardées de quelques jours.

Cependant, le stress est rarement souhaité ni recommandé, car cela peut entrainer certains problèmes de santé plus graves.

Le traitement médical

Lorsque les traitements naturels ne fonctionnent pas ou ne sont pas assez suffisants, il est alors possible d’avoir recours à l’utilisation de médicaments pour favoriser le retard des règles.

Dans ce cas, la Noréthistérone est le médicament le plus connu et le plus couramment utilisé. En effet, celui-ci est reconnu pour son efficacité à retarder l’arrivée des menstruations. En règle générale, ce médicament peut retarder les règles d’environ une dizaine de jours.

Cependant, certains effets secondaires peuvent être toutefois ressentis chez la femme qui a recours à ce médicament : fatigue, nausées, maux de tête, douleurs abdominales ou encore insomnies.

En revanche, ce médicament est à éviter en cas d’allaitement et chez les femmes qui souffrent d’attaques cardiaques, d’accidents vasculaire cérébral, de thrombose veineuse et d’embolie pulmonaire.

La pilule

La pilule contraceptive peut également être utilisée pour retarder les règles. Si la femme prend déjà la pilule au quotidien, c’est plus simple : il suffit d’enchainer les plaquettes sans faire de pause. Les règles ne surviendront alors qu’à l’arrêt de la pilule.

Si la femme ne prend pas la pilule, elle peut s’en faire prescrire une auprès de son gynécologue. Les médecins recommandent généralement la pilule combinée, également appelée pilule oestroprogestative.

Toutefois, le recours à cette solution comporte également des limites. Par exemple, en cas d’oubli de la prise de la pilule, les règles peuvent survenir alors qu’on ne les attend pas. De plus, avoir recours à la pilule pour retarder l’arrivée des règles est un détournement de son utilisation première : la contraception.